Palais de Topkapi
Résidence des souverains ottomans entre 1465 et 1830, le somptueux Topkapi Sarayi renferme plus de récits pittoresques que tous les palais du monde réunis. L'ensemble donne à voir les extravagants vestiges de plusieurs siècles de folie, d'intrigues, d'excès et de guerre. Le trésor contient des joyaux provenant des quatre coins de l'empire, de superbes costumes et de précieuses reliques islamiques. Le harem est d'une telle splendeur qu'on oublie aisément que des femmes y passaient toute leur existence dans un univers entièrement clos.
Édifiée par le grand empereur byzantin Justinien au VIe siècle, l’église était le symbole de la chrétienté d’Orient, avec sa coupole de 32 m de diamètre, prodige architectural. Elle estconvoitée par les Ottomans bien avant que Mehmed le Conquérant ne s'empare de la ville et en fasse un lieu de culte musulman. Aya-Sophie est l'étape incontournable de tout parcours touristique.
Sainte Sophie
Plus de mille ans après la construction de Sainte-Sophie, le sultan Ahmet premier commanda une mosquée qui pourrait rivaliser avec la basilique chrétienne de Justinien. Si elle n’a pas réussi à l’égaler dans les dimensions, elle l’a sans doute surpassée en finesse et en élégance. L’intérieur de la mosquée est décoré avec plus de 21 000 carreaux de faïence d’Iznik, de couleur bleue, qui ont donné leur nom à la mosquée.
Tout dans le palais de Dolmabahçe évoque l’opulence, la démesure en bordure du Bosphore: 280 pièces, 43 salons dont l’un de 2000 m2, 6 hammams, des lustres en cristal de Bohème gigantesques, un escalier en cristal de Baccarat, des colonnes grecques, des tapis à foison, bref un véritable palais des milles et une nuits version baroque.
La fondation de la ville se perd dans les légendes. C'est au VIIe siècle av. J.-C. que Byzas, à la tête d'une troupe de marins venus de Mégare, s'installa sur la pointe occupée aujourd'hui par le sérail de Topkapı pour fonder Byzance. En 324, l'empereur Constantin s'empare de Byzance et décide d'en faire la capitale de l'Empire romain. Il inaugure en 330 sa Nouvelle Rome, construite sur sept collines, qui prendra le nom de Konstantinou Poli. En 1453, les Ottomans qui dominent toute la région donnent l'assaut à la ville. Constantinople cède au matin du 29 mai 1453. Mehmet II devient Fatih Sultan Mehmet (le Conquérant) et, le soir même, il coiffe Sainte-Sophie d'un croissant et d'une étoile. Le symbole de la chrétienté est devenu une mosquée. Constantinople est devenue Istanbul. Du temps de Soliman le Magnifique (1520-1566), quand Paris, la plus grande ville d'Occident, ne compte que 250 000 habitants, la capitale de l'Empire ottoman, avec ses 500 000 habitants, est la première ville du monde.
Grand Bazar (Kapalı Çarşı)
Le plus grand marché couvert du monde, aux ruelles fourmillant d’échoppes et de « hans », petites cours fermées. C’est quelques milliers d’échoppes, une soixantaine de ruelles regroupées par types de produits : verroterie, tapis, bijoux, narghilés, produits manufacturés. Si la version actuelle date du début du XIXe siècle, le bazar existe depuis 1461.
Au cœur de la ville moderne, pour boire un verre, dîner et faire les boutiques, İstiklal Caddesi incarne parfaitement la Turquie du XXIe siècle. La place Taksim, est le cœur symbolique de l'İstanbul moderne. Galata est le quartier dont les ruelles pavées et sinueuses conservent une atmosphère décontractée dans un mélange inattendu d'églises, de mosquées, de boutiques, d'hôtels et de hammams.